
Publié le 22 juillet 2025

L’intelligence artificielle bouleverse nos manières de produire du contenu. ChatGPT s’impose aujourd’hui comme un allié précieux pour les rédacteurs, communicants ou entrepreneurs qui cherchent à gagner du temps tout en conservant la qualité de leur plume. Encore faut-il savoir comment bien l’utiliser. Car rédiger avec l’IA ne s’improvise pas.
Dans cet article, on vous livre 8 techniques concrètes et éprouvées pour écrire avec l’aide d’un assistant IA comme ChatGPT, avec des exemples, des erreurs à éviter, et des conseils pour booster votre productivité sans sacrifier votre exigence éditoriale.

ChatGPT peut aujourd’hui remplir de nombreux rôles : générer des idées, structurer un article, reformuler des phrases, corriger des fautes, adapter le ton ou encore proposer des variantes de titres accrocheurs. Il devient ainsi un véritable copilote éditorial, capable de vous accompagner à chaque étape de la création.
Mal utilisé, l’IA vous fera perdre du temps avec des réponses vagues, fausses ou hors sujet. Bien utilisé, elle vous permettra de produire plus, mieux et plus vite, notamment pour des contenus répétitifs ou des premières ébauches à retravailler.
Avant même de rédiger un prompt, il est essentiel de configurer votre IA. ChatGPT propose un onglet « Customize ChatGPT » dans lequel vous pouvez indiquer :
Exemple concret : une agence immobilière qui écrit pour des primo-accédants pourra demander un ton rassurant et vulgarisé, tandis qu’un cabinet juridique optera pour un style clair, sérieux et structuré.
Résultat : des réponses plus cohérentes avec votre ligne éditoriale et plus directement exploitables.
La formulation du prompt fait toute la différence. Pour éviter les malentendus, commencez par vérifier si l’IA connaît le sujet en question. Puis, attribuez-lui un rôle clair et précis.
Exemple efficace :
« Tu connais les enjeux RH dans le secteur hospitalier ? Tu es expert en communication interne. J’ai besoin de créer une brochure pour motiver les équipes soignantes et valoriser leur engagement. »
Cette structure permet à ChatGPT de cadrer sa réponse avec davantage de pertinence, comme un collaborateur qui comprend votre contexte métier.

L'important avec l'IA, c'est la data ! Si vous utilisez un GPT personnalisé, vous pouvez lui fournir vos propres bases de connaissances : présentations internes, fiches produits, anciens articles, documents de marque, etc.
Pourquoi c’est utile ? Parce que ChatGPT, sans contexte, ira chercher des informations génériques, parfois erronées ou peu adaptées à votre positionnement.
Exemple : une marque de cosmétiques bio peut intégrer ses fiches INCI, son manifeste et ses valeurs pour générer des descriptions produit cohérentes avec sa charte éthique.
Avant de la faire travailler sur un contenu complexe, demandez-lui simplement :
“Quel est ton rôle dans cette conversation ?”
Cela permet de valider qu’elle a bien compris le contexte. Si ce n’est pas le cas, ajustez le prompt ou reformulez.
Astuce : ce test est particulièrement utile avant de lui confier une tâche sensible (rédaction d’un communiqué de presse, d’un article technique ou d’un texte à tonalité fine).
Avant même d’interroger l’IA, prenez le temps de poser une première structure vous-même, en vous appuyant sur des sources tangibles. Cela peut sembler contre-intuitif dans un process assisté par ChatGPT, mais c’est justement cette rigueur amont qui fera la différence entre un contenu générique et un article à forte valeur ajoutée.
Commencez par croiser plusieurs sources : sites institutionnels, études récentes, articles spécialisés, forums, contenus concurrents bien positionnés sur Google (analyse de la SERP). Listez les informations clés, les données chiffrées pertinentes, les controverses éventuelles ou les angles encore peu exploités. À partir de là, esquissez un plan logique et structuré, même incomplet.
Ce plan servira de base critique pour dialoguer avec l’IA. Vous ne lui demandez pas de “tout faire”, mais de réagir à une hypothèse de structure, de proposer des enrichissements, des transitions, des manques éventuels. En procédant ainsi, vous partez d’un socle solide, enraciné dans la réalité, et non d’un texte produit dans le vide.
Cette étape peut prendre 20 à 30 minutes, mais elle est essentielle. Elle vous permet de garder la main sur l’intention éditoriale tout en évitant de suivre aveuglément les suggestions de l’IA. Car bien briefée, une intelligence artificielle peut être brillante. Mais mal guidée, elle reste une boîte à idées un peu trop sûre d’elle.
Plutôt que de tout demander à une seule instance, créez une équipe de GPT spécialisés : un pour le copywriting, un pour l’UX, un pour la relecture, un autre pour l’optimisation SEO.
Exemple de workflow éditorial avec IA :
Cela reproduit un fonctionnement agence, de manière fluide et rapide.
Si le résultat ne vous satisfait pas, ne vous contentez pas de relancer l’IA avec un simple « améliore ». Il est souvent préférable de reprendre votre prompt initial, de l’analyser et de l’ajuster.
Pour cela, posez une question utile :
“Quel est ton raisonnement ? Pourquoi as-tu structuré le texte ainsi ?”
En comprenant comment l’IA pense, vous pouvez identifier les imprécisions dans votre propre demande… et gagner en efficacité sur vos prochaines sessions.
ChatGPT est un formidable outil de rédaction, mais il n’est pas une encyclopédie infaillible. Il génère du texte à partir de probabilités linguistiques, pas à partir d’une base de données fiable et sourcée comme un moteur académique. Résultat : il peut fournir une information plausible… mais fausse, datée ou simplement inventée.
C’est pourquoi, au moindre doute sur une donnée, un fait, une citation ou une tendance, il faut systématiquement interroger ChatGPT sur ses sources. La question est simple, mais essentielle :
« Quelle est ta source ? Peux-tu me fournir un lien, une publication ou une référence précise ? »
Dans bien des cas, l’IA avouera qu’elle ne peut pas vous donner de source vérifiable. Ou pire, elle vous en fournira une qui semble authentique mais… qui n’existe pas. Ce phénomène, appelé “hallucination”, est courant et peut nuire gravement à la qualité (et à la crédibilité) de vos contenus si vous ne faites pas preuve de vigilance éditoriale.
La solution : ne jamais publier un contenu généré sans vérification, en particulier lorsqu’il contient des chiffres, des affirmations techniques, juridiques, scientifiques ou sociétales. Recoupez avec des sites fiables, recherchez les documents cités, et reformulez si besoin.
Chez Pierrot, cette étape est systématique. Elle fait partie de notre exigence : l’IA peut proposer, mais c’est le rédacteur qui confirme. Et c’est ce contrôle qui fait toute la différence entre un texte rapide… et un contenu digne de confiance.
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Depuis l’explosion des outils d’intelligence artificielle générative comme ChatGPT, la rédaction de contenu connaît une transformation en profondeur. Pourtant, chez Pierrot, nous n’avons jamais considéré l’IA comme un raccourci magique. Pour nous, elle est un outil de support puissant, mais qui ne remplace ni l’expertise humaine, ni la finesse éditoriale, ni la rigueur journalistique.
Nous avons donc mis en place une méthode structurée, hybride et rigoureuse, qui permet d’exploiter tout le potentiel de l’IA… sans perdre ce qui fait la valeur d’un contenu bien écrit : la nuance, la vérification, le style et l’intention stratégique. Voici notre process de rédaction assistée par IA, en cinq étapes clés.
Avant d’ouvrir ChatGPT, le rédacteur entre en phase de recherche active. Il collecte toutes les informations nécessaires pour comprendre le sujet dans sa complexité et cerner les attentes du client.
Cette étape inclut :
À ce stade, l’IA est absente : tout repose sur l’œil critique du rédacteur. Il s’agit de poser des fondations solides pour briefer correctement l’intelligence artificielle par la suite.
Une fois le sujet bien maîtrisé, le rédacteur utilise l’IA pour générer un plan éditorial initial, une première structuration du contenu et des lignes directrices potentielles.
Mais ici, le rôle de l’IA est volontairement limité : on la laisse “mouliner” librement, sans intervention humaine directe. Pourquoi ? Parce que cette première production permet souvent de révéler les angles morts, les lieux communs ou les confusions possibles autour du sujet. C’est un test utile pour voir comment un “esprit extérieur” (fut-il artificiel) aborde le thème.
Important : à ce stade, le rédacteur ne suit pas aveuglément ce que propose l’IA. Il observe, filtre, challenge et repère ce qui mérite d’être approfondi ou corrigé.
L’étape suivante consiste à reprendre le contrôle. Le rédacteur revient sur le prompt et l’affine avec les informations collectées au départ.
Il va notamment :
À ce stade, l’IA devient un véritable outil de co-construction, et non plus un générateur automatique. L’échange se précise, les instructions sont plus riches, le niveau de qualité attendu s’élève.
L’IA a livré un premier texte ? Très bien. Mais chez Pierrot, aucun contenu n’est publié sans une réécriture humaine en profondeur.
Le rédacteur passe le texte au crible :
C’est dans cette phase que le contenu prend vie. L’IA a servi d’ébauche, de trame ou de suggestion. Mais c’est la main humaine qui sculpte la version finale. Et toujours, le rédacteur garde le dernier mot.
Dans certains cas, une deuxième requête à l’IA peut être utile. Mais cette fois, elle est rédigée de A à Z par le rédacteur, avec des consignes très ciblées.
Exemples :
Ici, l’IA agit comme un partenaire d’itération. Elle propose, le rédacteur choisit ou ajuste. On est dans une logique de polissage final, jamais de production brute.
Le process IA chez Pierrot repose sur une conviction : l’intelligence artificielle est un outil précieux, mais elle n’écrit pas “à notre place”. Ce que nous recherchons, c’est le meilleur des deux mondes : la puissance de traitement d’un modèle linguistique avancé, et l’exigence éditoriale d’un professionnel de la langue et du sens.
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