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Rédaction IA

Publié le 2 juillet 2025

 GEO (generative engine optimization) : comment ça marche ?

Tristan de La Chevasnerie
Tristan de La Chevasnerie
Rédacteur web

Avec l’essor des IA génératives comme ChatGPT, Gemini ou Claude, un nouveau terrain de jeu s’ouvre pour les éditeurs de contenu. Si le SEO « classique » reste crucial, il devient désormais indispensable d’envisager une optimisation pour les moteurs IA. C’est ce qu’on appelle le GEO – Generative Engine Optimization.

Définition du GEO (Generative Engine Optimization)

Le Generative Engine Optimization (GEO) désigne l’ensemble des techniques d’optimisation de contenu visant à améliorer la visibilité d’une marque, d’un site ou d’un produit dans les réponses générées par des intelligences artificielles conversationnelles, comme ChatGPT, Gemini, Copilot ou encore Perplexity.

Contrairement au SEO (Search Engine Optimization) qui s’adresse aux moteurs de recherche traditionnels (comme Google ou Bing), le GEO cible les modèles de langage génératifs utilisés dans des interfaces de type chatbot ou moteurs de réponse assistés par IA.

IA générative et moteurs de recherche : une cohabitation (encore) nécessaire

On aurait pu penser que l’explosion de l’IA générative allait balayer Google et le référencement traditionnel. Pourtant, les chiffres racontent une autre histoire. En 2025, 86 % des internautes utilisent toujours un moteur de recherche de manière quotidienne, selon une étude IFOP pour Ads-Up Consulting. Parallèlement, un nouveau rapport publié le 16 juin 2025 par la banque britannique Barclays s'interroge sur l'impact de l'arrivée de l'IA sur les parts de marché de Google dans le secteur et confirme que ce changement sectoriel n'a pour le moment que peu d'impact sur la marge de résultat d’exploitation de Google. Les IA génératives progressent, certes, mais elles s’installent comme une couche supplémentaire, et non comme un remplacement du moteur historique.

Dans ce contexte hybride, deux questions se détachent : comment continuer à bien se positionner sur Google malgré les bouleversements technologiques ? Et surtout, comment devenir visible auprès des modèles IA génératifs, qui proposent des réponses directement, sans passer par un clic ou un lien ? Ces deux axes sont liés mais exigent des stratégies différentes. Le SEO traditionnel ne suffit plus. Il faut désormais penser en termes de GEO – Generative Engine Optimization.

Petit rappel : attention, cet article est orienté SEO, il ne convient pas aux contenus orientés image de marque et ceux qui dépendent d'une agence de brand content !

Rédaction perplexity ia

SEO + IA = GEO : pourquoi faut-il penser double ?

Deux grandes questions se posent donc désormais :

  1. Comment rester visible sur Google en s'appuyant sur l'IA ?
  2. Comment apparaître dans les réponses générées par les IA, souvent sans lien direct vers la source ?

1 - Comment s'appuyer sur l'IA pour être visible sur Google ?

Réussir une stratégie GEO ne se résume pas à rédiger « avec ChatGPT ». Cela suppose une collaboration méthodique entre l’humain et l’IA. Le rédacteur reste le chef d’orchestre : il analyse la SERP, étudie les intentions de recherche, collecte la data brute (via des interviews, des documents internes ou des études de marché) et pose un brief éditorial solide.

Ensuite, l’IA peut intervenir, dans une première phase de prompting exploratoire. Elle propose une structure, un plan, peut même générer une première version du texte. Mais c’est là que l’humain reprend la main : il injecte les données, affine le plan, corrige les incohérences, vérifie chaque chiffre, élimine les patterns IA reconnaissables, et reformule pour donner au contenu sa voix propre.

Ce processus en deux temps – IA puis humain – garantit un contenu à la fois techniquement solide et éditorialement différenciant. Le rédacteur n’est plus seulement un auteur : il devient un curateur de contenu, un analyste et un garant de fiabilité.

Attention, l'IA ne pourra jamais définir votre ton de voix pour vous ! Le rôle de l'IA, c'est d'appliquer une charte éditoriale, pas de la créer ! Si vous voulez définir un tone of voice, demandez à Pierrot !

Quand le rédacteur utilise l'IA de manière intelligente

Voici en quelques étapes la méthodologie la plus efficace pour rédige run contenu fiable et qui peut se positionner sur Google en s'aidant de l'IA :

rédaction chatgpt

En quelques étapes :

  1. Brief clair avec objectifs SEO et sources fiables
  2. Premier prompt IA pour générer une base structurée
  3. Ajouts et corrections humaines (ton, data, structure)
  4. Vérification et sourcing de chaque information
  5. Maillage intelligent entre pages du même domaine

Où (re)trouver la bonne donnée ?

Le contenu GEO se base sur de la data originale et vérifiable :

  • Interviews clients ou experts
  • Rapports internes ou études récentes
  • Analyse de SERP (Google / moteurs IA)
  • Veille légale ou contextuelle

La fraîcheur et l’exactitude deviennent les leviers principaux de visibilité.

Vous souhaitez augmenter votre positionnement sur Google avec un petit budget ? Pierrot, agence SEO à Bordeaux vous propose une offre liant intelligemment humain et IA !

L'IA peut également vous aider dans la mise en place de planning social media et autres planning de publication ! Les applications sont très nombreuses.

2 - L'écriture GEO : comment apparaître dans les réponses générées par l'IA ?

Le SEO repose sur un paradigme de classement. Google indexe des pages, attribue des scores de pertinence, puis les restitue sous forme de résultats classés. Ce système favorise la structuration des contenus, la densité sémantique, le maillage interne, et la maîtrise des signaux techniques. Mais face à une IA générative, les règles changent. Il n’est plus question de position, mais de présence dans une réponse directe, parfois même sans attribution de source.

Le GEO ou generative engine optimization part d’un autre postulat : une IA générative comme ChatGPT ne fait pas que chercher. Elle compile, reformule, résume et intègre. Elle ne montre pas des pages, elle les digère pour produire une synthèse cohérente. Le contenu qui nourrit cette réponse doit donc être fiable, explicite, autonome, et surtout citable. C’est tout l’enjeu du GEO : rendre son contenu compatible avec les processus d’ingestion, de sélection et de reformulation des modèles de langage.

Que nous dit le leak de Claude sur le fonctionnement d'un LLM ?

Le 23 mai 2025, un leak majeur du pré‑prompt complet de Claude 4 a révélé en détail comment l'IA décide d’utiliser le web : 4 catégories de traitementnever_search, do_not_search_but_offer, single_search et research — dictent quand une requête doit déclencher une recherche sur le web et donc offrir de la visibilité à un ou plusieurs sites web. Claude n'explore pas librement le web : les faits stables restent en mode never_search, bloqués pour les sites optimisés SEO classiques, tandis que les contenus récents, spécifiques ou complexes déclenchent single_search ou research, ouvrant la voie à des citations et des liens vers les contenus. Ce sont ces deux modes de recherche qui affichent une citation par Claude et qui doivent être visés par les créateurs de contenu.

Côté rédaction pour Claude, les implications sont claires : il faut penser phrase‑citables, formatées et factuelles, avec des listes ou tableaux clairs, des données chiffrées, des analyses originales ou des outils interactifs comme benchmarks, comparatifs ou codes, qui sont difficiles à paraphraser.

rédaction claude

Le contenu GEO-ready : concis, autonome, et sourcé

Écrire pour l’IA implique une transformation profonde de la manière de structurer le contenu. Fini le texte linéaire et monolithique. Place à des blocs de contenu courts, chacun porteur d’un message complet. La longueur idéale d’un paragraphe GEO-ready se situe entre 40 et 60 mots. Ce format permet à l’IA de capter et d’extraire facilement des réponses pertinentes.

Par ailleurs, l’accent ne doit plus être mis uniquement sur l’optimisation formelle des mots-clés. Les IA ne se basent pas sur du « keyword matching » brut mais sur une compréhension sémantique des sujets. Ce qui compte, c’est la clarté, la spécificité et la crédibilité. Chaque affirmation doit pouvoir être isolée et utilisée hors contexte, ce qui suppose d’ajouter des données vérifiables, des références sourcées, et des chiffres concrets. Plus votre contenu est documenté, plus il a de chances d’être intégré dans une réponse IA.

Le ton joue aussi un rôle déterminant. L’écriture GEO privilégie un style objectif, concis, technique et pédagogique. On évite les phrases longues, les figures de style ambiguës ou les effets de manche. Une bonne phrase GEO ne dépasse pas 20 mots, va droit au but et respecte une logique factuelle.

GEO et SEO : beaucoup de similitudes et quelques différences

Si le SEO reste nécessaire, il n’est plus suffisant. L’écriture GEO ne remplace pas le SEO, elle s’ajoute à lui. On pourrait comparer les deux à des formats jumeaux : le SEO pense positionnement, le GEO pense intégration dans un flux génératif.

Là où le SEO s’appuie sur une structuration classique (balises Hn, maillage, mots-clés, balisage), le GEO cherche à optimiser la lisibilité cognitive pour une IA. Il mise moins sur la répétition d’un mot-clé que sur la structuration logique du contenu en blocs indépendants. Il préfère la concision à la densité, la clarté à la redondance.

Autre différence clé : le rôle de la source. En SEO, on peut parfois se contenter de paraphraser. En GEO, il faut documenter chaque information sensible, nommer les experts cités, intégrer des études récentes – notamment celles qui échappent aux bases de données IA, car trop récentes ou trop spécifiques.

Enfin, la part belle est faite aux citations de votre site sur le web et les supports digitaux sur lesquels vos contenus sont cités ! Exit les backlinks sur des réseaux de PBN ou des sites fantômes, aujourd'hui, ce qui compte, ce sont les citations institutionnelles, presse ou encore les pages Wikipédia !

L'agence Pierrot peut vous accompagner dans la rédaction de votre page Wikipédia pour votre entreprise afin d'être visible dans les LLMs :

GEO ≠ SEO : un nouveau modèle d’optimisation

CritèreSEO classiqueGEO (IA)
Balises HnStructuration HnStructuration claire, mais secondaire
Mots-clésOptimisation fineKeyword stuffing inefficace
TonNeutre à commercialPédagogique, factuel, concis
FormatTexte long possibleBlocs courts (40-60 mots max)
SourcePas toujours explicite🔗 Données chiffrées, experts, liens vérifiables
ObjectifSe positionnerÊtre cité

L’IA ne génère que ce qu’elle a digéré : soyez l’information d’origine. Il faut noter cependant que les critères visant à optimiser son SEO continue de fonctionner pour l'écriture GEO :

  • La structuration du contenu ;
  • Le maillage interne ;
  • Les critères E-E-A-T sur l'autorité d'un contenu ;
  • D'une manière générale, une écriture compréhensible avec une information brute et sans tergiversations.

Le maillage sémantique à ne pas négliger pour le GEO

Une autre caractéristique essentielle de l’écriture GEO est l’importance du maillage interne. Les IA sont capables d’explorer plusieurs pages d’un même domaine pour répondre à une seule requête. Autrement dit, plus vos pages sont reliées entre elles par des liens clairs et contextuels, plus elles sont susceptibles d’être agrégées dans la réponse IA.

Cela suppose un travail en cocon sémantique, où chaque page alimente une autre. Il ne s’agit plus de positionner une page sur une requête, mais de construire une cartographie éditoriale où chaque contenu renforce la crédibilité du domaine tout entier. Cela rejoint les fondamentaux du SEO, mais avec une nouvelle finalité : nourrir l’IA de manière holistique.

La conversion est-elle plus importante quand on apparait dans un modèle d'IA comme ChatGPT ?

Apparaître dans une réponse IA, c’est valorisant, mais cela ne garantit pas le clic. Dans certains cas, l’IA répond de façon complète, sans lien ni redirection. On assiste alors à un paradoxe : une visibilité croissante, mais une performance difficile à mesurer.

La conversion devient floue. Peut-on vraiment mesurer l’impact d’une citation par ChatGPT ou Claude ? Faut-il se contenter d’être perçu comme une source fiable ? Pour l’instant, l’objectif du GEO reste avant tout de faire autorité dans un domaine, et de gagner en notoriété indirecte.

Finalement, que retenir de l'écriture GEO ?

Ce que nous apprend cette bascule vers l’écriture GEO, c’est que le contenu reprend ses droits. On ne peut plus tricher avec des artifices techniques. L’IA est exigeante : elle sélectionne les contenus pertinents, bien documentés, bien structurés, sans complaisance.

Finalement, qu’il s’agisse de plaire à Google, à Claude ou à ChatGPT, ce qui compte, c’est de proposer un contenu utile, unique et vérifiable. L’originalité devient un levier puissant, car l’IA ne peut générer que ce qu’elle a déjà vu. Si vous êtes la source, vous êtes cité. Si vous répétez ce que tout le monde dit, vous êtes noyé.

La checklist de rédaction pour écrire GEO-friendly

Que ce soit pour Google, Claude ou ChatGPT, la pertinence du contenu reste le cœur du jeu :

  • Des données solides
  • Un angle unique
  • Une forme claire et digeste
  • Une volonté de répondre à un vrai besoin

L’IA n’invente rien. Elle compile, classe et reformule. Vous devez lui donner la matière première.

Sources et lectures complémentaires

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