Les tarifs en rédaction web. Voici un sujet sur lequel tout rédacteur web doit se pencher au moins une fois sérieusement quand il s’agit de vivre de son métier.
Pour cet article de blog, nous allons voir de manière très détaillée toutes les étapes pour mettre en œuvre une tarification adaptée à une prestation de rédaction : elle vous permettra de vous verser la juste rémunération.
La rémunération est sans aucun doute la variable la plus déterminante de votre activité. De celle-ci va dépendre de nombreux facteurs qui détermineront si votre activité est viable à long terme ou non. Découvrez avec l’Agence Pierrot tout ce qu’il faut savoir sur les tarifs en rédaction web !
La tarification en rédaction web a notamment un fort impact sur :
Alors on y va ! Dans ce module, vous verrez :
1 – Quel état d’esprit pour fixer une bonne rémunération ?
2 – Les différents types de tarification et leurs usages
3 – Comment évaluer votre travail ?
4 – Concrètement en chiffre, qu’est-ce que cela donne ? Les prix du marché !
Bonus : Quelques astuces pour tirer les prix vers le haut !
Cette étape constitue la pierre angulaire de votre fixation de prix. Car fixer ses prix, c’est avant tout une question d’état d’esprit. Le secret pour fixer de bons prix, c’est de partir à la conquête du monde. Oui, rien que ça ! Concrètement, il n’y a rien de plus frustrant que de se lancer dans un business à reculons.
Voici les phrases les plus entendues par de jeunes rédacteurs en herbe :
« Je fixe des tarifs bas pour commencer, puis, quand j’aurai acquis de l’expérience, j’augmenterai mes tarifs. »
« Cela ne me dérange pas de fixer des tarifs peu élevés, j’ai une grande capacité de travail, et à la fin du mois, j’arrive à m’y retrouver. »
« J’ai peur que personne n’accepte mes prix si j’augmente mes tarifs ! »
Avant de commencer à rentrer dans le détail, nous allons déconstruire ces clichés défaitistes. Ici, ALERTE ROUGE ! : si vous vous êtes déjà dit une de ces trois phrases, changez tout de suite d’état d’esprit ou vous n’arriverez sans doute pas à vivre de votre activité !
Et bien, bon courage pour augmenter vos tarifs dans deux ans ! Le problème de ce type de démarche est double :
(gain de l’investissement – coût de l’investissement) / coût de l’investissement, c’est-à-dire :
(Chiffre d’affaires rapporté par ma stratégie de contenu – Dépenses liées à ma stratégie de contenu) / Dépenses liées à ma stratégie de contenu.
Autrement dit, augmenter les prix d’une prestation de rédaction a une incidence directe sur le coût de l’investissement et fait donc diminuer le ROI de votre client. Que font la majorité des entreprises quand le ROI diminue ? Elles cherchent à baisser leurs dépenses d’investissement. Donc soit en faisant varier le prix (et donc en prenant un prestataire moins cher) soit en faisant varier le nombre de textes commandés (et vous voyez votre revenu baisser).
Ainsi, à moins que vous n’ayez une relation affective avec votre client, augmenter vos tarifs auprès d’un de vos clients aura comme effet soit de mettre fin au contrat, soit de diminuer le niveau de commande. Dans tous les cas vous êtes perdants.
Cet argument est sans aucun doute le plus compréhensible : souvent le projet de se lancer est le projet d’une vie et un rédacteur débutant n’a pas peur de se lancer dans une course à la rédaction. Et, il est vrai que cette stratégie peut marcher et vous apporter un revenu régulier. Oui, mais voilà, devenir indépendant en rédaction web, c’est un marathon et non un sprint. Débuter ainsi est un bon moyen de griller ses premières cartouches très tôt, cartouches qui sont souvent fondamentales pour construire votre business.
Nous allons nous intéresser ici à la notion de chiffre d’affaires : qu’est-ce qu’un chiffre d’affaires en rédaction web ? Le chiffre d’affaires correspond à cette formule (oui, encore une formule mathématique, mais celle-ci est essentielle !) :
[Nombre de texte par mois x prix moyen du texte]
Autrement dit, si vous avez rédigé 100 textes à 10 € en moyenne, votre chiffre d’affaires est de … 1000 € ! Ce n’est pas très compliqué ! Mais ce qui est important dans cette décomposition, c’est les deux variables sur lesquelles vous pouvez jouer pour augmenter votre chiffre d’affaires : le prix et le volume.
Attention, point très important : IL EST ESSENTIEL DE FAIRE JOUER CES DEUX VARIABLES. Vous pouvez chercher à augmenter sans cesse votre volume de texte, mais si la rémunération pour chacun de vos textes est minime, vous ne vous y retrouverez jamais.
Revenons à notre défaitiste imaginaire. Il s’inscrit logiquement dans une stratégie de volume : beaucoup de textes à un petit prix. Cette stratégie est perdante pour 3 raisons :
Si vous avez peur, testez vos prix, et vous verrez.
Avez-vous testé vos prix sur des prospects réels ? Si oui, avez-vous tenté de négocier suite à un refus ? Qu’on se le dise tout de suite : être rédacteur web, c’est être un négociateur. Personne ne va refuser de parler avec vous suite à un prix trop élevé. Tout est une affaire de négociation : discutez avec le client et expliquez-lui vos tarifs.
Donc, ne proposez jamais un prix trop peu élevé ! Jamais ! Au pire vous baissez votre prix, au mieux, vous vendez votre prestation au prix que vous souhaitiez ! Elle n’est pas belle la vie ?
Vous n’êtes pas une agence de rédaction web ! Cela signifie que si vous fixez mal vos prix, votre salaire ne sera pas garanti ! Il vous faut donc évaluer votre travail. Cette étape est fondamentale dans la définition de vos tarifs. Définir la valeur de votre travail, estimer le temps que vous êtes prêts à investir dans votre travail, déterminer les prix qui vous conviennent et ceux que vous devez refuser, etc.
Ici, nous vous expliquons comment créer de bonnes bases pour établir vos prix et comment créer une méthode infaillible pour toujours revenir à votre temps de travail et votre tarif horaire.
Il existe deux manières d’évaluer son travail : l’approche par le bas et l’approche par le haut ! Ces deux approches sont des manières de vous projeter dans l’avenir en établissant une réelle stratégie gagnante pour fixer ses prix.
L’approche par le bas part de vous, vos besoins. Elle est connue en stratégie sous le nom barbare de « Bottom Up » : du bas vers le haut.
L’approche Bottom Up se focalise sur vous, vos besoins personnels pour vivre et vos besoins professionnels pour payer vos charges courantes. Elle part d’un besoin, d’une capacité de travail pour parvenir à fixer des prix qui vous permettent de vivre.
L’approche Bottom Up joue principalement sur la variation du prix en fonction de la prestation et sur la qualité de vos textes.
Les avantages de cette approche :
Les inconvénients :
Alors, comment se déroule cette approche ?
Fixez tout d’abord un budget au niveau personnel pour toutes vos dépenses mensuelles et annuelles, loisirs et vacances compris.
Complétez clairement cette phrase :
« Si je veux vivre convenablement toute l’année, je dois payer X € par mois pour mon loyer, mes activités personnelles et mes besoins primaires. Sur l’année, j’ajoute à ce montant X € de dépenses pour X jours de vacances et X € pour des petits projets d’investissement personnel (achat d’un meuble, etc.). Enfin, j’ajoute X € de remboursement d’emprunt ou de prévision de remboursement d’emprunt pour de plus gros investissements (achat d’une voiture). »
Voilà, vous savez donc que vous avez besoin pour vivre d’un montant fixe à atteindre chaque année. Ce montant est un objectif à atteindre. Il n’est pas négociable. Soyez raisonnable dans les objectifs que vous fixez : si vous budgétez 5 mois de vacances, cela va être compliqué pour une activité qui débute. De même, sur un début d’activité, comme pour tout entrepreneur, vos projets d’investissement ne peuvent pas être trop importants.
Ajoutez à ce montant vos charges courantes en tant qu’auto-entrepreneur. Ces charges s’élèvent à 22,2 % de charges fiscales + vos frais liés à votre activité (ordinateur ? loyer ?).
Attention, une partie de votre loyer et de vos charges d’électricité peuvent passer en charges d’entreprise et donc être déduits fiscalement de vos charges fiscales ! Ne comptabilisez pas deux fois ces charges et veillez à les retirer des charges fiscales !
Attention à bien calculer votre chiffre d’affaires en prenant en compte l’augmentation de charges due aux seuils de chiffre d’affaires.
Voilà, vous savez exactement quel chiffre d’affaires atteindre sur une année. Maintenant, nous allons voir comment l’adapter à votre temps de travail.
C’est l’étape la plus simple : combien de temps voulez-vous travailler par semaine ? Pour un début d’activité, n’espérez pas travailler 30h par semaine. Nous vous conseillons de fixer cette limite autour de 40h : à vous de calculer en fonction de vos impératifs familiaux et de vos envies ! Retirez bien évidemment les pauses repas et autres pauses café de ce temps, ainsi que les week-ends !
Vous voulez gagner X€ / mois et vous pouvez travailler X h / mois. Maintenant, il s’agit de répartir ce temps entre la rédaction et la prospection : pour aller chercher vos clients, il va vous falloir du temps qui se retire naturellement de votre temps de travail.
À inclure dans le temps de rédaction :
À inclure dans le temps de prospection / communication :
Globalement, si vous êtes efficace dans votre prospection : vous pouvez répartir votre temps ainsi : 1/3 prospection et 2/3 rédaction.
Donc, à la fin de cette étape, vous êtes en mesure de dire combien de temps vous allez pouvoir allouer à la rédaction pendant une semaine et donc pendant un mois.
Ici, il nous faut prendre un exemple pour comprendre la situation :
Tom se lance dans le secteur de la rédaction web :
C’est ici le cœur de votre politique de prix ! Partez toujours d’une tarification horaire pour définir tout autre type de tarification ! Il n’y a pas de confusion pour le client, car pour ce dernier, la tarification proposée sera celle voulue (nombre de mots, de feuillets, tarification en pack etc.).
Mais pour vous, les tarifs que vous fixez doivent toujours prendre en compte la valeur horaire de votre prestation. Il est donc très important d’estimer votre temps de rédaction sur un sujet donné !
Reprenons l’exemple de Tom :
Tom fait face à un client qui lui demande une prestation de 3 textes de 1 000 mots sur une thématique complexe avec un A/R. Le client demande à Tom son tarif au mot.
Tom estime que pour cette prestation, il va avoir besoin de 5h pour chaque texte. Il prévoit large avec 2h pour un A/R global sur les 3 textes. Donc : [5 h * 3 textes + 2 h] = 17 h.
Ce travail prendra à Tom 17 h de travail. Tom applique ensuite son tarif horaire de 23 € / h. La prestation sera donc facturée 391 € HT.
Tom cherche ensuite son tarif au mot en fonction de cette tarification : 391 € / 3000 mots = 0,13 € / mot.
Voilà, vous avez compris l’approche Bottom Up.
Pour résumer, cette approche part de vos besoins personnels et de vos charges d’entreprise pour fixer un tarif à l’heure. Ce tarif à l’heure est ensuite votre base de travail pour fixer des tarifs au mot ! Comprenez que cette méthode est une base de travail, elle se doit d’être flexible et évolutive (en fonction de l’évolution de vos besoins ET logiquement, de votre expertise) !
Un petit commentaire sur cette approche : comme explicité plus haut, l’approche Bottom Up vous entraînera à proposer des tarifs légèrement plus élevés que le marché. Il faudra donc vous battre davantage pour convaincre vos clients. De plus, la qualité devra donc toujours être au rendez-vous pour vous permettre de vous différencier et de faire accepter vos prix ! Beaucoup de clients accepteront des prix plus élevés si votre expertise se démontre et apporte une vraie valeur ajoutée ! Mais une fois les clients conquis, vous pourrez être certain de vivre de votre activité sans travailler 60h par semaine !
Challenge : à vous de calculer votre taux horaire !
L’approche dite Top Down pour fixer vos prix est un peu plus simple. « Top Down » signifie « du haut vers le bas ». L’approche Top Dow part des prix du marché pour parvenir jusqu’à vous et vos besoins. Elle est très souvent utilisée par les débutants qui préfèrent ne prendre aucun risque afin de proposer une tarification au prix du marché.
L’approche Top Down joue principalement sur la quantité de texte produite et sur votre productivité.
Les avantages de l’approche Top Down :
Les inconvénients de l’approche Top Down :
Voici cette approche en quelques étapes :
Cette étape est très importante même si vous ne choisissez pas l’approche Top Down. Établissez un listing clair des prix au mot pour chaque niveau de prestation et de qualité attendu. Nous vous conseillons pour chaque prestation de regarder les prix du marché et de considérer une fourchette haute et une fourchette basse.
Établissez des fourchettes de prix pour connaitre les prix du marché.
Prenez le temps d’assimiler ces prix afin de rapidement proposer un tarif à vos clients.
La clé de répartition est un outil pour répartir votre production théorique en fonction des tendances du marché. Cela vous permettra d’appréhender plus facilement les types de texte que vous écrirez. Elle doit répondre à la phrase suivante : “X % de ma production de texte sera des articles blog, X% des fiches produits, etc.”.
Vous devez parvenir à ce type de listing :
Le total ne doit bien sûr pas dépasser 100%. Plus vous serez précis, mieux c’est.
Attention, cette clé de répartition évolue en fonction des secteurs visés ! Si vous allez voir des petites entreprises, il est fort probable que vous ayez à rédiger des articles de blog et des pages web. Si vous voulez vous adresser aux agences SEO, comptez de nombreux textes de Netlinking et d’optimisation.
Cette clé de répartition est très importante et évolutive : elle est un moyen d’estimer le type de texte que vous écrirez le plus en fonction d’une tendance de marché et d’une appétence personnelle.
Là encore, c’est un exercice simple à effectuer : un article de blog optimisé dépasse souvent les 1000 mots et une fiche produit les 80 mots. L’important est d’avoir une estimation globale : c’est le principe de faire une moyenne ! La longueur fixée peut très bien ne jamais vous avoir été demandée ! Mais les variations entre les textes plus longs et moins longs ramènent souvent à cela.
Si vous n’avez aucune idée de cette longueur, un rapide tour sur internet saura vous renseigner.
Votre listing devrait ressembler à celui-ci pour chaque prestation :
Vous devez être capable de le résumer en une phrase pour chaque type de prestation.
Exemple : Il est probable que 20 % de mon activité soit de la rédaction d’article de blog de 1500 mots à 0,13 € le mot.
Vous pouvez simplifier : 20 % de mon activité sera de la rédaction d’article de blog à 195 € l’article.
Une fois cela défini, il ne vous reste plus qu’à déterminer les 100 % de CA dont vous avez besoin comme explicité dans l’approche Bottom Up et d’en déduire le nombre de textes de la prestation donnée à produire sur un mois.
Pour reprendre l’exemple de Tom :
Ces chiffres sont bien évidemment artificiels.
Refaire ces calculs pour chaque type de prestation.
Vous arrivez donc à un nombre de textes à produire chaque mois pour atteindre vos objectifs à un prix du marché. Il ne vous reste donc plus qu’à trouver des clients pour atteindre ces objectifs de production.
Comme je vous le disais précédemment, la réussite de cette stratégie repose sur votre capacité à produire beaucoup de textes et à vous améliorer continuellement. Choisissez des secteurs sur lesquels vous êtes à l’aise pour gagner en productivité !
Ces deux approches sont des moyens de se fixer des objectifs quantifiables pour vivre de son activité ! Il est donc normal de ne pas les atteindre dès le début ! Cependant, ils doivent être votre objectif à long terme de rythme de croisière !
Si elles peuvent paraître abstraites, ces deux approches sont en fait déterminantes pour prendre conscience de vos possibilités. Elles constituent en quelque sorte le business plan de votre activité.
Pour information, et cela vaut dans tous les métiers, les tarifs s’expriment TOUJOURS hors taxes.
Si l’on dit souvent que les tarifs de la rédaction web sont très épars et peuvent varier du simple au double, voire parfois au triple, certains acteurs tentent de dresser un listing des différentes tarifications du secteur.
Voici par exemple le listing de l’agence Red’Act pour l’année 2021 :
L’agence Red’Act distingue la rédaction print (rédaction écrite, dans des journaux par exemple) de la rédaction web.
Rédaction web :
Rédaction print :
Chez Pierrot, nous avons créé notre propre listing de prix pour la rédaction web en fonction de notre propre expérience dans ce domaine :
Pour cette troisième catégorie, nous ne parlons plus en mot mais en heure de travail afin de réellement valoriser nos rédacteurs.
La négociation est l’essence même du rédacteur. Et la base de la négociation, c’est toujours commencer par un prix un plus élevé. Pourquoi ? Parce que vous donnez de la valeur à votre prestation. C’est la différence entre la valeur réelle et la valeur perçue : la valeur réelle, c’est ce que vaut votre prestation concrètement, la valeur perçue, c’est la manière dont votre potentiel client évalue votre prestation.
Fixer un prix élevé permet de jouer sur la psychologie du client (on parle de prix psychologique) : si la prestation vaut si chère, c’est qu’elle doit être d’une valeur plus importante qu’une prestation moins chère. C’est une technique très utilisée en grande distribution : de nombreux produits de marques différentes sont produits dans les mêmes usines pour un même coût. Cependant, les prix (liés à l’image de marque) peuvent souvent varier jusqu’au double d’une marque à l’autre.
Donc, votre client donnera de la valeur à votre prestation par le prix que vous fixerez.
Et là, intervient une notion fondamentale qui doit s’imprimer dans votre esprit : rien n’est figé. Un refus, en business, n’est pas un refus. C’est une invitation à formuler une nouvelle offre.
Imaginez donc votre pouvoir de négociation : votre prestation un peu surévaluée est refusée, vous acceptez donc de baisser le prix. Donc, dans l’esprit d’un prospect, vous lui offrez une prestation de très bonne qualité (valeur perçue) à un prix cassé (qui est en fait la valeur réelle ou souhaitée de votre prestation). Deal !
Que ce soit pour un client direct ou une agence éditoriale qui sous-traite, définissez toujours un cadre ! Le cadre, c’est l’assurance de ne jamais être débordé. Mais surtout, c’est un moyen de facturer tout ce qui est en surplus. Ainsi, définissez toujours avec le client un nombre d’allers-retours. Ces allers-retours peuvent être globaux ou texte par texte. Définissez aussi ce qu’est un aller-retour : révision, correction ajout ?
Pourquoi faire cela ? Définir un cadre vous permet de prévenir le temps de travail additionnel et donc d’estimer de manière précise le temps que vous passerez sur cette prestation. De plus, vous serez en mesure de facturer au client tous les allers-retours supplémentaires.
Cela n’a rien de malhonnête, c’est une technique très prisée chez les avocats. Partez du principe que votre prestation se mesure en nombre d’heures. Et n’ayez pas honte de dire à votre client qu’une révision supplémentaire lui sera facturée.
Les allers-retours ne doivent en aucun cas constituer de la rédaction supplémentaire. Car si un texte de 600 mots devient 800 mots, êtes vous réellement sûr qu’il devient rentable pour vous ? Si le client demande un ajout de nombreuses clauses sur un texte (avec des recherches supplémentaires), il convient de lui préciser que cet ajout ne correspond pas à l’aller-retour défini précédemment et que tout ajout sera refacturé.
Le client peut comprendre et donc soit accepter une facture supplémentaire, soit rédiger lui-même son ajout. N’ayez pas peur. Une crainte chez les rédacteurs est de voir le client partir ! Mais faire face à un client trop exigeant, expliquer la valeur de votre travail est souvent bien perçu et gage de qualité. Et si cela est mal perçu, avez-vous vraiment envie de travailler avec ce type de client ?
Facile à dire ! Mais il ne faut jamais oublier que le commerce n’est pas un univers froid où l’on effectue des tâches méthodiques contre rémunération. Bien souvent, un client préférera un partenaire avec qui il se voit travailler sur le long terme par rapport à un rédacteur peu chaleureux mais moins cher. Votre sympathie a un prix ! Faites rire, riez, communiquez, posez des questions, soyez vif !
N’hésitez pas dans un début de relation à faire des fleurs à vos clients. Rédaction ou correction supplémentaire à titre gratuit et gracieux, cadeau d’un texte. Cela ne va pas à l’encontre de ce qui a été dit précédemment puisque ce temps vous permet d’entériner la relation. C’est du supplément choisi et non subi. Et il est très difficile pour un client de se détacher d’un partenaire avec qui il entretient une relation amicale.
L'agence Pierrot est spécialisée dans la rédaction à destination des professionnels et des entreprises. Brochures, rédaction web, articles de presse, nos rédacteurs vous prêtent leurs plumes pour traduire vos mots.